Bon ou mauvais photographe nature ?

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©FlorianCaseau

Capturer l’instant

Chaque cliché est un acte de préservation, une tentative de capturer la fugacité de la nature. Lorsque je suis sur le terrain, appareil en main, je cherche à immortaliser non seulement l’image mais aussi l’essence du moment. Que ce soit le vol gracieux d’un oiseau ou la goutte de rosée sur une feuille, chaque détail compte. L’editing commence déjà ici, dans le choix du cadre, de l’exposition, dans la patience d’attendre le moment parfait.

L’art de l’editing

Après la prise de vue, l’editing est ma toile, mes pinceaux et mes couleurs. Je joue avec les nuances, renforçant un coucher de soleil ou adoucissant les ombres pour refléter l’atmosphère ressentie. Je ne change pas la réalité, je l’embellis, je la rends plus proche de ce que mes yeux ont vu et de ce que mon cœur a ressenti. C’est un processus créatif où je peux corriger les imperfections ou mettre en évidence les aspects qui pourraient passer inaperçus.

La fidélité du sujet

L’intégrité de l’image est primordiale. Je respecte la vérité de ce que j’ai capturé, en veillant à ce que l’editing ne trahisse pas le sujet. Si j’édite une photo d’un oiseau dans la neige, je veillerai à ce que le plumage conserve sa texture naturelle sans y ajouter des artifices. L’editing doit améliorer, pas déformer.

La technique au service de l’art

Les outils d’editing sont nombreux et variés, mais ils ne sont que des extensions de ma vision artistique. La technique doit être invisible ou en tout cas subtile, se fondre derrière l’image pour ne laisser place qu’à l’émotion. Que j’utilise un filtre gradué ou que j’ajuste la balance des blancs, chaque action est réfléchie pour servir l’histoire que je veux raconter.

La sélection rigoureuse

Le bon photographe vs le “mauvais” photographe nature


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Florian Caseau

Photographe et guide nature